Le Nikkei 225, indice phare de la Bourse de Tokyo, a connu des fluctuations significatives ces dernières semaines, influencées par des facteurs économiques internes et externes. Au cours du mois de mars 2024, l’indice a atteint un record historique en franchissant la barre des 40 000 points, soutenu par la faiblesse du yen et des réformes de gouvernance des entreprises japonaises.
Cependant, en avril 2025, le Nikkei 225 a subi une correction notable. Le 3 avril, l’indice a chuté de 4,6 % en réaction à l’annonce par le président américain Donald Trump de nouveaux droits de douane sur les importations japonaises, dont une taxe de 24 %. Cette décision a exacerbé les tensions commerciales et a affecté négativement les marchés financiers japonais.
Le 7 avril, le Nikkei 225 a atteint son plus bas niveau en un an et demi, clôturant la matinée en baisse de 6,5 % à 31 591,84 points. Tous les 225 composants de l’indice ont enregistré des pertes, avec une chute particulièrement marquée des actions bancaires, l’indice des banques plongeant jusqu’à 17,3 % avant de réduire ses pertes à 9,8 %. Des banques majeures telles que Resona Holdings, Mizuho et Nomura ont vu leurs actions chuter de plus de 10 %. Cette tendance baissière a été alimentée par des préoccupations mondiales concernant une récession imminente, exacerbées par les nouvelles taxes américaines.
Par ailleurs, les contrats à terme sur le Nikkei 225 ont également montré des signes de volatilité. Le 4 avril, le volume de négociation des contrats à terme en yen sur le Nikkei 225 à la Bourse de Chicago a atteint 62 814 contrats, en hausse par rapport aux 46 346 contrats de la veille. Cependant, l’intérêt ouvert a diminué de manière significative, passant de 79 334 contrats, pour atteindre un total de 116 107 contrats. Ces données reflètent une activité de trading accrue et des ajustements dans les positions des investisseurs sur le marché des contrats à terme du Nikkei 225.
En somme, le Nikkei 225 a traversé une période de volatilité marquée par des records historiques suivis de corrections significatives, influencées par des facteurs économiques internes et externes, notamment les tensions commerciales internationales.
