Intérieur d'église baroque : allée centrale, chaises vides, chandeliers, autel illuminé.

Cardinal Re préside la messe de funérailles du pape François sur le parvis de Saint-Pierre

Le samedi 26 avril 2025, le cardinal Giovanni Battista Re, doyen du Collège des cardinaux, a présidé la messe de funérailles du pape François, décédé le 21 avril 2025. Cette cérémonie a eu lieu sur le parvis de la basilique Saint-Pierre de Rome, en présence de nombreux cardinaux, évêques et fidèles venus du monde entier pour rendre hommage au Saint-Père.

Né le 30 janvier 1934 à Borno, en Italie, le cardinal Re a été ordonné prêtre le 3 mars 1957. Il a occupé plusieurs postes importants au sein de la Curie romaine, notamment comme préfet de la Congrégation pour les évêques de 2000 à 2010. En janvier 2020, il a été nommé doyen du Collège des cardinaux, succédant au cardinal Angelo Sodano. Ce rôle est crucial, notamment lors de la vacance du Saint-Siège, car le doyen préside les congrégations générales et supervise le conclave chargé d’élire le nouveau pape.

Le 21 décembre 2019, le pape François a modifié le rôle du doyen du Collège des cardinaux en limitant son mandat à cinq ans, renouvelable. Ainsi, le cardinal Re a vu son mandat prolongé en février 2025, malgré son âge avancé de 91 ans. Cette décision a été interprétée comme un souhait de stabilité au sein de l’Église, en particulier en période de transition pontificale.

Lors de la messe de funérailles du pape François, le cardinal Re a prononcé l’homélie, soulignant l’engagement pastoral et la vision du Saint-Père pour l’Église universelle. Il a également évoqué les défis auxquels l’Église a été confrontée sous le pontificat de François, notamment en matière de réformes internes et de dialogue interreligieux. La cérémonie a été marquée par une profonde émotion, reflétant le respect et l’affection que le pape François suscitait au sein de la communauté catholique mondiale.

Après la messe, le cardinal Re a présidé les congrégations générales, rassemblant les cardinaux pour discuter de l’état de l’Église et des préparatifs en vue du conclave. Conformément au droit canonique, le doyen n’a pas autorité sur les autres cardinaux, mais est considéré comme “primus inter pares”, premier parmi ses pairs. Son rôle est essentiel pour assurer la continuité et la stabilité de l’Église pendant la période de sede vacante.

Le conclave de 2025, visant à élire le successeur du pape François, a été convoqué par le cardinal Re conformément aux procédures établies. Cependant, en raison de la limite d’âge des cardinaux électeurs, le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège, a assumé la présidence du conclave. Cette situation a mis en lumière l’importance du rôle du doyen du Collège des cardinaux dans la gouvernance de l’Église, même si la présidence effective du conclave peut être assumée par un autre cardinal en fonction des circonstances.

La vacance du Saint-Siège a également été l’occasion pour l’Église de réfléchir sur les orientations futures et les défis à venir. Les congrégations générales ont abordé des sujets tels que la synodalité, la réforme de la Curie romaine et les relations interreligieuses. Le cardinal Re, fort de son expérience et de sa connaissance approfondie de la Curie, a joué un rôle clé dans ces discussions, guidant les cardinaux dans leurs réflexions et leurs décisions.

En parallèle, des événements diocésains ont eu lieu en France le 26 avril 2025. À Chartres, une grande fête diocésaine a rassemblé de nombreux fidèles pour célébrer la foi et la communion chrétienne. Cet événement a été marqué par des ateliers, des conférences et des célébrations liturgiques, renforçant les liens au sein de la communauté catholique locale.

De plus, à Sélestat, un patronage a été organisé pour les enfants de 5 à 12 ans, offrant une journée spirituelle adaptée pour développer leur amour de Jésus dans l’Eucharistie et grandir dans la foi. Les parents ont également pu participer à des activités spirituelles, renforçant ainsi la dimension communautaire de l’événement.

Ces initiatives diocésaines ont illustré la vitalité et l’engagement de l’Église en France, même en période de transition pontificale. Elles ont permis aux fidèles de vivre pleinement leur foi et de renforcer les liens fraternels au sein de la communauté chrétienne.

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