Au 28 avril 2025, la guerre entre la Russie et l’Ukraine continue de marquer l’actualité internationale, avec des développements significatifs tant sur le plan militaire que diplomatique.
Sur le front militaire, les forces russes ont intensifié leurs opérations dans l’oblast de Koursk, franchissant la frontière ukrainienne sur une profondeur de 5 kilomètres. Cette avancée vise à établir une « zone de sécurité » pour la région de Koursk. Les troupes russes utilisent des drones suicides pour préparer leurs attaques, suivis de quadricycles pour une progression rapide. Les forces ukrainiennes ont réagi en renforçant la protection de leurs positions, notamment en recouvrant les routes stratégiques avec des filets antidrones sur plusieurs dizaines de kilomètres. Malgré ces mesures, les Ukrainiens reconnaissent que les tactiques russes ont évolué, rendant les affrontements plus complexes.
Par ailleurs, la situation diplomatique a connu des évolutions notables. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exprimé son souhait de mettre fin à la guerre en 2025 par des moyens diplomatiques. Il a souligné l’importance de disposer de garanties de sécurité de la part de ses alliés occidentaux pour parvenir à une résolution pacifique du conflit. Zelensky a également insisté sur le fait que des négociations ne seraient envisageables que si l’Ukraine est soutenue par ses partenaires internationaux et en position de force.
L’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis a également eu un impact sur la dynamique du conflit. Trump a promis de mettre fin à la guerre en 24 heures, suscitant des interrogations sur la nature de ses intentions et sur la manière dont il envisage de parvenir à une résolution. Cette situation a renforcé les craintes en Ukraine concernant le maintien du soutien américain, essentiel pour l’effort de guerre ukrainien.
Sur le plan international, la Russie a élargi ses capacités nucléaires en signant un décret autorisant l’utilisation de l’arme nucléaire en cas de lancement de missiles balistiques contre son territoire. Cette décision intervient après que les États-Unis ont autorisé l’Ukraine à frapper des cibles en Russie avec des missiles à longue portée. Le Kremlin considère cette évolution comme une réponse aux « menaces » perçues de l’Occident.
En réponse à ces développements, les pays européens ont réaffirmé leur soutien à l’Ukraine. Le ministre polonais des Affaires étrangères a déclaré que les principaux pays de l’Union européenne sont prêts à assumer la charge du soutien militaire et financier à l’Ukraine, en cas de réduction de l’engagement des États-Unis. Cette déclaration souligne la volonté de l’Europe de maintenir son soutien à l’Ukraine face à l’agression russe.
