Élection fédérale au Canada 2025 : record de participation et avance libérale face aux tensions américaines

Le 28 avril 2025, les Canadiens se sont rendus aux urnes pour une élection fédérale anticipée, convoquée par le Premier ministre Mark Carney, qui avait pris ses fonctions en mars 2025 après la démission de Justin Trudeau. Cette élection a été fortement influencée par les tensions croissantes avec les États-Unis, notamment en raison des menaces de tarifs douaniers imposés par le président Donald Trump et de ses déclarations controversées suggérant l’annexion du Canada en tant que 51e État.

Le Parti libéral, dirigé par Mark Carney, a axé sa campagne sur la défense de la souveraineté canadienne et la réponse aux politiques commerciales agressives des États-Unis. Carney, ancien gouverneur de la Banque du Canada et de la Banque d’Angleterre, a mis en avant son expertise économique pour rassurer les électeurs face aux défis posés par les relations commerciales tendues avec les États-Unis.

En face, le Parti conservateur, mené par Pierre Poilievre, a centré sa campagne sur des questions internes telles que l’économie, le logement et le coût de la vie. Poilievre a critiqué la gestion des relations avec les États-Unis par le gouvernement libéral, estimant que des mesures plus fermes étaient nécessaires pour protéger les intérêts canadiens.

Les autres partis politiques ont également présenté leurs plateformes respectives. Le Nouveau Parti démocratique (NPD), dirigé par Jagmeet Singh, a mis l’accent sur des politiques progressistes en matière de justice sociale et d’environnement. Le Bloc québécois, sous la direction d’Yves-François Blanchet, a continué de promouvoir les intérêts du Québec au sein du fédéralisme canadien. Le Parti vert, co-dirigé par Elizabeth May et Jonathan Pedneault, a insisté sur l’urgence climatique et la transition énergétique.

La campagne électorale a été marquée par une participation électorale record, avec plus de 7 millions de Canadiens ayant voté par anticipation, soit une augmentation de 25 % par rapport aux élections précédentes. Cet engouement reflète l’importance accordée par les électeurs aux enjeux nationaux et internationaux actuels.

Les résultats préliminaires ont montré une avance du Parti libéral, avec des projections suggérant qu’ils pourraient obtenir une majorité ou au moins le plus grand nombre de sièges à la Chambre des communes. Cependant, les résultats finaux n’étaient pas encore disponibles au moment de la rédaction de cet article, les votes étant toujours en cours de comptage.

Cette élection a été perçue comme un référendum sur la capacité des partis à naviguer dans les complexités des relations transfrontalières et à restaurer la stabilité politique et économique du Canada face aux défis posés par les États-Unis.

Les résultats définitifs de l’élection devraient être annoncés dans les jours à venir, fournissant une image plus claire de la direction politique que les Canadiens ont choisie pour leur pays.