Jérôme Guedj, député socialiste de la 6ᵉ circonscription de l’Essonne, a été réélu lors des élections législatives de juillet 2024, obtenant environ 75% des voix au second tour face à la candidate du Rassemblement national, Natacha Goupy. Cette victoire confirme son ancrage local et sa popularité auprès des électeurs de sa circonscription.
Au cours de son mandat, Jérôme Guedj a été un défenseur actif de la laïcité à l’école. En décembre 2024, il a insisté sur la nécessité d’une politique publique de laïcité dans le système éducatif, soulignant l’importance de préserver la neutralité religieuse des établissements scolaires.
En novembre 2024, Jérôme Guedj a exprimé ses préoccupations concernant le climat au sein du corps enseignant, déplorant une forme de déprime généralisée parmi les enseignants. Il a souligné les défis auxquels le système éducatif est confronté et a appelé à des mesures pour soutenir et valoriser les professionnels de l’éducation.
Sur le plan national, Jérôme Guedj a été un critique de la réforme des retraites proposée par le gouvernement. En mars 2025, il a demandé au Premier ministre François Bayrou de se déjuger, estimant que la parole donnée aux partenaires sociaux n’avait pas été respectée. Il a dénoncé la cacophonie gouvernementale et a évoqué la possibilité d’une motion de censure si le gouvernement ne revenait pas à une forme de raison.
Concernant les relations internationales, Jérôme Guedj a critiqué la position du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, qu’il a qualifiée de cynique, notamment en ce qui concerne la gestion de la situation à Gaza. Il a également exprimé des réserves sur la rhétorique employée par le ministre de l’Intérieur français, Bruno Retailleau, à l’égard de l’Algérie, estimant que des mesures telles que la suspension de la délivrance de visas devraient être prises discrètement et non dans une surenchère médiatique.
En avril 2024, Jérôme Guedj a déclaré que la coalition politique NUPES, mise en place en juin 2022, n’existait plus, en raison des positions ambiguës de La France insoumise suite à l’attaque du Hamas contre Israël. Il a dénoncé l’absence de condamnation claire du Hamas comme mouvement terroriste par certaines formations politiques.
Par ailleurs, en juin 2024, Jérôme Guedj a annoncé sa candidature à sa réélection aux élections législatives, mais sans l’étiquette du Nouveau Front populaire, en raison de divergences profondes avec la direction de La France insoumise. Il a souligné son opposition à l’investiture de LFI, estimant que la coalition politique mise en place en juin 2022 n’existait plus.