Le 29 avril 2025, le Canada a élu Mark Carney en tant que 24ᵉ Premier ministre du pays, succédant à Justin Trudeau. Ancien gouverneur de la Banque du Canada et de la Banque d’Angleterre, Carney a pris ses fonctions en mars 2025, en pleine intensification des tensions commerciales avec les États-Unis sous la présidence de Donald Trump.
Dès sa nomination, Carney a adopté une position ferme face aux politiques protectionnistes de Trump. Il a dénoncé les menaces tarifaires américaines, affirmant que le Canada ne se laisserait pas intimider et qu’il mettrait en œuvre des mesures de représailles pour protéger ses travailleurs et son économie.
En mars 2025, Carney a eu une première conversation téléphonique « très constructive » avec Trump, deux jours après que ce dernier a brandi une nouvelle menace tarifaire. Les deux dirigeants ont convenu d’entamer des négociations sur une nouvelle relation économique et de sécurité après les élections fédérales canadiennes prévues le 28 avril 2025.
Le 28 avril 2025, les Canadiens ont voté en faveur de Carney, reflétant un rejet de l’influence de Trump et un désir de leadership ferme. Les Libéraux ont remporté 168 des 343 sièges à la Chambre des communes, nécessitant le soutien de partis plus petits comme le NPD pour gouverner.
Carney a promis une « large renégociation de nos relations de sécurité et commerciales » avec les États-Unis, soulignant que l’ancienne relation basée sur une intégration constante était révolue. Il a également dénoncé ce qu’il a appelé la « trahison américaine », affirmant que les États-Unis cherchaient à annexer le Canada.
En réponse aux menaces tarifaires de Trump, Carney a mis en place des mesures de représailles équivalentes, ciblant des secteurs spécifiques de l’économie américaine pour minimiser l’impact sur le Canada. Il a également annoncé des projets d’infrastructure pour renforcer l’économie canadienne et diversifier les relations commerciales avec l’Europe et l’Asie.
Malgré les défis posés par les politiques de Trump, Carney a exprimé sa volonté de travailler avec le président américain pour trouver des solutions mutuellement bénéfiques, tout en préservant la souveraineté et les intérêts du Canada.