Nicolas Sarkozy, ancien président de la République française, est actuellement au centre de plusieurs procédures judiciaires majeures. Le 18 décembre 2024, la Cour de cassation a confirmé sa condamnation à trois ans de prison, dont un an ferme, dans l’affaire des écoutes. Cette décision a été rendue définitive, et Nicolas Sarkozy a été placé sous bracelet électronique, lui permettant de quitter son domicile uniquement pendant la journée pour une durée d’un an.
Par ailleurs, une autre affaire judiciaire concerne Nicolas Sarkozy : l’affaire du financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007. En août 2023, le Parquet national financier (PNF) a annoncé le renvoi de Nicolas Sarkozy et de douze autres personnes devant le tribunal correctionnel de Paris pour des soupçons de financement libyen de sa campagne de 2007. Parmi les co-prévenus figurent des personnalités telles que Claude Guéant, Brice Hortefeux, Éric Woerth, Ziad Takieddine et Alexandre Djouhri. Les chefs d’accusation retenus contre Nicolas Sarkozy incluent le recel de détournement de fonds publics, la corruption passive, le financement illégal de campagne électorale et l’association de malfaiteurs en vue de commettre une infraction. Le procès est prévu pour se tenir entre le 6 janvier 2025 et le 10 avril 2025 devant la 32ᵉ chambre du tribunal correctionnel de Paris.
Ces procédures judiciaires illustrent les défis juridiques auxquels Nicolas Sarkozy est confronté en ce moment. La confirmation de sa condamnation dans l’affaire des écoutes et le renvoi en correctionnelle dans l’affaire du financement libyen de sa campagne de 2007 soulignent l’importance de ces dossiers pour la justice française.