Le lundi 28 avril 2025, la SNCF a connu des perturbations significatives en raison d’une grève initiée par le syndicat Sud-Rail. Ce mouvement social, annoncé le 24 mars 2025, visait à dénoncer la dégradation des conditions de travail des contrôleurs et à revendiquer une augmentation de 100 euros de la prime de travail mensuelle.
Les lignes Transilien et RER ont été particulièrement affectées par cette grève. Sur le RER B, reliant la gare du Nord à l’aéroport Charles de Gaulle et Mitry-Claye, un train sur deux circulait, entraînant des attentes prolongées pour les voyageurs. La ligne C du RER a également été impactée, avec une fréquence réduite à un train sur deux, et aucun train ne circulait entre Brétigny et Dourdan. Le RER D n’a pas fourni de prévisions de trafic, laissant les usagers dans l’incertitude quant à la disponibilité des trains. La ligne E du RER a connu une perturbation majeure, avec seulement un train sur trois en circulation.
Concernant le réseau Transilien, la ligne H a fonctionné à une capacité réduite, avec un train sur deux en circulation. Les lignes K et L ont également été touchées, chacune avec un train sur deux disponible. La ligne N a connu une perturbation partielle, avec un train sur deux circulant le samedi précédent. La ligne P a été particulièrement affectée, avec seulement un train sur trois en service, et aucun trafic entre Meaux et La Ferté-Milon, des bus de substitution ayant été mis en place. Sur l’axe Esbly – Crécy-la-Chapelle, le service est resté normal. La ligne R a également été ralentie, avec un train sur trois en circulation.
La direction de la SNCF a exprimé son attention face à ce préavis de grève, soulignant l’importance du dialogue avec les représentants syndicaux. Elle a rappelé que tous les préavis ne conduisent pas nécessairement à des perturbations et que des négociations sont en cours pour tenter de résoudre les revendications soulevées par les syndicats.
Les voyageurs ont été invités à consulter régulièrement les canaux officiels de la SNCF pour obtenir des informations actualisées sur l’état du trafic et à anticiper d’éventuels retards ou annulations de trains. Des mesures de substitution, telles que des bus de remplacement, ont été mises en place sur certaines lignes pour assurer la continuité du service public.
Ce mouvement de grève souligne les tensions persistantes au sein de la SNCF concernant les conditions de travail et les rémunérations des contrôleurs. Il met en lumière les défis auxquels l’entreprise est confrontée pour maintenir un service de qualité tout en répondant aux attentes légitimes de son personnel.
