Le 5 mars 2025, le corps sans vie d’un policier de 47 ans a été repêché dans la Seine, entre les ponts Sully et Marie, dans le IVᵉ arrondissement de Paris. Cet agent, père de trois enfants, était en service au sein du service de protection des personnalités depuis plus de 20 ans et avait été signalé disparu le 11 février précédent.
Une plaie par balle a été constatée sur son corps, et son étui d’arme de service était présent, bien que l’arme elle-même n’ait pas été retrouvée. Ces éléments ont conduit les autorités à privilégier la piste du suicide. L’homme était en instance de séparation, ce qui pourrait expliquer son geste tragique. La brigade criminelle de Paris a été saisie de l’affaire afin de déterminer avec précision les circonstances du drame.
Ce drame met en lumière la question de la santé mentale au sein des forces de l’ordre. En 2024, selon les chiffres relayés par Le Monde, 27 policiers et 26 gendarmes se sont donné la mort. Bien que ces chiffres soient historiquement bas, ils rappellent une réalité persistante : la précarité psychologique de nombreux agents. Face à cette situation, des dispositifs de prévention et d’accompagnement existent, mais semblent encore insuffisants pour enrayer ce phénomène dramatique qui touche les forces de l’ordre chaque année.
L’enquête en cours devrait permettre d’apporter plus d’éléments sur cette affaire qui secoue une nouvelle fois la profession.
