Roumanie : Schengen acté, cap sur l’euro, présidentielle et nucléaire SMR à l’horizon 2025

La Roumanie, membre de l’Union européenne depuis 2007, a franchi une étape significative en rejoignant pleinement l’espace Schengen le 1er janvier 2025. Cette intégration complète a mis fin aux contrôles aux frontières terrestres avec la Bulgarie et entre ces deux pays, permettant une libre circulation des personnes au sein de l’Union européenne.

Cette avancée a été saluée par les autorités européennes et roumaines, considérant qu’elle renforce la sécurité et la stabilité de l’Union européenne. Le président roumain Klaus Iohannis a souligné que cette décision est la reconnaissance des efforts accomplis pour protéger les frontières extérieures de l’UE.

Par ailleurs, la Roumanie a annoncé son intention de rejoindre la zone euro dès que les critères de convergence seront remplis. Actuellement, le leu roumain ne fait pas partie du Mécanisme de taux de change européen (MCE), mais le gouvernement roumain envisage une adoption future de l’euro.

Sur le plan politique interne, la Roumanie a dû organiser une nouvelle élection présidentielle en mai 2025, après l’annulation du scrutin de novembre 2024 en raison de suspicions d’interférence russe. Le président sortant Klaus Iohannis a démissionné en février 2025, et le président du Sénat, Ilie Bolojan, assure l’intérim jusqu’à l’investiture du nouveau chef d’État.

En matière d’énergie, la Roumanie envisage d’intégrer les petits réacteurs modulaires (SMR) dans son plan de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Une décision finale concernant l’investissement pour la création d’une nouvelle centrale nucléaire utilisant cette technologie à Doicești est attendue en 2025.

Enfin, sur le plan sportif, la Roumanie accueille du 27 avril au 3 mai 2025 le Championnat du monde de hockey sur glace de la Division I Groupe A à Sfântu Gheorghe. Cette compétition rassemble des équipes de différents pays, offrant une vitrine pour le sport national.